Entre collègues (PV Zénith)

J'avais terminé mon tour de garde et j'avais enfin un peu de temps libre. Je me couchai et j'ouvris un livre que j'avais prit à la bibliothèque. Le jour et la nuit, j'étais de garde presque 24 heures sur 24! Les seuls moments que j'avais de libre, je les utilisais pour lire ou pour m'étirer un peu. J'en avais peu, vu mon état de morte vivante.

Parfois, j'enviais ceux qui pouvaient dormir, qui avaient cette raison pour pouvoir avoir plus de temps pour eux. Comme ils avaient le temps pour manger, boire, allez au petit coin, fumer...n'importe quoi! Tout ce que je pouvais faire, c'était faire peur aux esclaves et lire. Parfois même chanter...Je ne pouvais même pas prendre une douche puisque mote, je n'ai ni chaud, ni froid, ni sueur, ni rien.

Je secouai la tête, sortant mes idées noires et les remplaçant par les personnages de mon livre. Je l'avais déjà lut, mais je l'aimais bien comme roman. Un livre policier, très accrocheur et très surprenant, même si c'était la 20e fois que je le lisais.

Alors que je me ''reposais'', je pouvais entendre des bruits de pas, les autres gardes rirent de ce qu'ils avaient fait à tel et tel esclave, se battre avec la machine à café et tout autre chose tout aussi ''agréable''. Mon concentration était à zéro, le meurtrier n'avait plus de sens dans ma tête et l'inspecteur était un parfait imbécile (pour ne pas dire autre chose).

Je fermai mon livre et soupirai. J'étais couchée, ma queue squelettique étendue sur le sol. On faisait bien attention de ne pas me touché, sous peine de voir mes lames frôler leur gorge.

Zénith se tournait et se retournait dans son lit. Il n'arrivait pas à trouver le sommeil. Il sentait que quelques chose allait se produire. Le lendemain ou d'ici quelques mois, voire plusieurs années, les choses allaient changées dans le vaisseau. Les esclaves étaient de plus en plus imaginatifs pour leur mettre des bâtons dans les roues.

Le garde avait l'impression que tout ce qu'il faisait ne menait à rien. Ce qu'il avait entreprit sur Starlater n'avait jamais porté fruit et maintenant, la situation sur le vaisseau semblait échapper à tout le monde. Un nouveau conflit se préparait. Certains allaient le payer de leur vie.

Bien décider à s'enlever ses idées noires de sa tête, il se leva et se rhabilla. Il mit son manteau de garde sur ses épaules sans l'attacher, puis sortit de sa chambre. Il alla se préparer un de ses éternels café(vous remarquerez qui est quand même moins accro que dans superacadémie >P( c'est parce qu'il prend des comprimé de caféines 8D)). à la machine, il y avait déjà quelqu'un. Après quelques minutes de gentil chamaillage, il obtenu tout de même ce qu'il voulait.

À sa première gorgée de café, il se souvint qu'il devait dire quelques chose à Kosshi. à cette heure, elle devait avoir finit son tour de garde. Il alla donc vérifier dans la chambre de la jeune fille. Comme la porte était entrouverte, il frappa deux coups en poussant le battant.

-Salut. Je peux entrer?

Question absurde. Il était déjà à moitié dans la pièce.

J'entendis deux coup à ma porte. Une voix, masculine, demanda à entrer. Un peu inutile selon moi...Je me levai d'un bond et replaçai mon manteau. J'ai beau avoir la colone visible (certain trouve ça dégueux, moi je trouve ça utile), j'ai tout de même des vêtements spéciaux. Entre chaque vertèbre, il y avait un fil qui reliait les deux moitié du manteau à l'arrière.

-Salut.

Je me tenais droite, les mains sur les hanches. Je le reconnut, c'était Zénith. Un véritable accro au café...Je n'ai jamais compris pourquoi, l'odeur du café me donne mal au coeur, le comble pour une morte.

-Pas de problème, entre...

À ma voix, je lui fis comprendre que cette question était un peu inutile. De toute façon, ce n'est pas mon genre d'attaquer des gardes, surtout quand il ne m'ont rien fait...encore. Il y en a qui m'énerve, mais Zénith n'en fait pas parti. Je souris. J'étais de bonne humeur, pour une fois.

Zénith sourit et entra complètement dans la pièce. Il n'y était pas venu souvent. Il ne parlait à Kosshi pour ainsi dire jamais. Le jeune homme prit une gorgée de café, puis se gratta la tête.

-j'avais un truc à te dire..., commença t'il, se rendant compte qu'il avait en fait oublié. Ah merde, je sais plus. C'était un truc foutument important...

Zénith soupira en clignant des yeux. Comment avait-il pu oublier? Le jeune homme porta une main à son visage. Ces temps-ci, il y avait quelques chose qui n'allait pas chez lui. Peut-être le manque de sommeil. Il avait souvent fait des tours de garde de nuit ces derniers temps. Et quand il revenait à son lit, il trouvait difficilement le sommeil. Zénith comprenait pourtant bien qu'il n'asseyait que de se trouver une excuse pour ne pas s'inquiéter de son état de santé.

Il se rendit soudain compte que Kosshi attendait. Il reporta son regard perdu sur elle.

-...Désolé de t'avoir dérangé.

-J'avais un truc à te dire...Ah merde, je sais
plus. C'était un truc foutument important...

*Une réunion, je suppose...*

Je remarquai qu'il ne semblait pas allez très bien. J'ai beau être morte, j'ai passer assez de temps avec des vivants pour savoir quand quelque chose cloche.

-...Désolé de t'avoir dérangé.
-Ne t'en fais pas. Si c'était si important pour eux, qu'ils viennent me le dire eux même. Par contre, tu as l'air d'être dans un sale état.

La seule chose que je pouvais faire, c'était le convaincre d'aller voir le médecin du vaisseau. J'ai toujours eu un peu peur d'y allez...Ce médecin adore me croiser car je suis presque un squelette de laboratoire ambulant. J'ai vu un de mes confrères dans son cabinet...Il était en plastique, mais ça ma foutu la chair de poule.

-Ça fais combien de nuit que tu fais des tours de garde?

Je ne fais pas les tours de garde de nuit seule, tout de même. Par contre, il est extrêmement rare qui je n'y sois pas. Si je me trompe pas, ça fait quelques jours qu'il est de garde. Je trouve ça sadique de faire ça à des êtres vivants...

Zénith se préparait à repartir lorsqu'elle répondit.

-Ne t'en fais pas. Si c'était si important pour eux, qu'ils viennent me le dire eux même. Par contre, tu as l'air d'être dans un sale état, avait-elle dit.

Après quelques secondes, elle lui avait demandé:

-Ça fais combien de nuit que tu fais des tours de garde?

Zénith ne se demanda pas longtemps où elle voulait en venir. Il ne devait pas avoir l'air au super forme. Il réfléchit un instant, comptant dans sa tête.

-Environ une semaine, peut-être plus.

Le garde lissa ses cheveux par en arrière. Il n'avait jamais fait le décompte jusqu'à lors. Dans ce vaisseau, tous les jours se ressemblaient et suivaient leurs cours les uns après les autres. Il demanderait peut-être au patron de lui donner un congé, ou d'au moins déplacé son horaire. Il ne savait pas si il allait accepté. Le patron se souciait fort peu du confort des gardes.

-Environ une semaine, peut-être plus.
-Pas étonnant en te regardant. Bon sang...

Le Capitaine n'avait pas de coeur, sauf quand le garde en face de lui pouvait le tuer en un seul cou. Il me donnait toujours les congés que je demandais...Mon visage s'illumina.

-Allons toucher un mot au Capitaine. Tu as vraiment besoin de repos.

Je ne lui laissai pas le temps de répondre que déjà je le tirais par le bras. J'avais un sourire mauvais au visage, je devais presque paraitre comme une folle sanguinaire. En fait, je voulais simplement humilié le Capitaine, surtout qu'il profitait trop des autres. Il allait tué ce pauvre Zénith s'il continuait à le faire travaillé de nuit. Je savais déjà que j'allais remplacé Zénith si on le changeais d'horaire, mais que voulez vous que ça change? Je suis toujours de nuit et aux heures des repas, parfois même plus. J'avais gagné tellement d'argent que je ne savais plus quoi en faire.

Je m'arrêtai devant le bureau et cognai à la porte avec ma queue. Si on regardait bien, on voyait que ce n'était pas la première fois que je cognais. Il y avait des marques sur la portes, créé par mes lames.

Kosshi l'avait prit par le bras et le traînait maintenant vers le bureau du capitaine. Zénith n'avait pas réagit, il aurait pas eu grand chose contre de toutes façons. Il se laissa emmener vers la destination choisie par Kosshi. Il ne serait jamais allé se plaindre tout seul, pas parce qu'il avait la trouille, mais par orgueil. Mais le fait que Kosshi avait réagit était peut-être un signe que sa situation était plus inadmissible.

-Merci Kosshi, murmura t'il dans un sourire.

Celle-ci s'arrêta, ils étaient arrivés à destination. La porte du bureau du patron était devant eux.

Je n'attendis pas que le Capitaine réponde. J'avais simplement tourné la poignée et j'étais entrée. Le Capitaine s'occupait encore de documents peu important. Je pouvais voir qu'il ne travaillais pas réellement, il cherchait un crayon qui, supposement, aurait tombé. Je pris un crayon sur le bureau et dis :

-C'est ce que vous cherchez, Capitaine?
-À oui, merci Kosshi.

Le Capitaine ne savait que les noms des gardes qui venaient au réunion, soit les plus influant et les plus dangereux. Les autres n'étaient pas assez important pour lui. Ce n'était pas la première fois que je me retrouvais dans son bureau pour me plaindre, mais cette fois, je n'étais pas réellement là pour parlée.

J'étais ce qu'on appelle la menace. Zénith allait se plaindre alors que j'allais être un poids très important du côté de mon collègue.

-Zénith aurait quelque chose à vous dire, Capitaine.

Je me tournai vers lui, lui faisant comprendre qu'il pouvait se plaindre sans danger.