Éternel recommencement (PV anarion)

Je m'ennuie...Je regardais les livres, lisais les titres et savais déjà de quoi le livre parlait. Je lâchai un soupir de découragement. La bibliothécaire roula des yeux et soupira à son tour. Elle savait pourquoi je n'étais pas très enjoué. En fait, il est difficile de l'être une fois mort. Surtout quand on nait mot...C'est bien ce que j'ai dis, je suis morte depuis ma naissance et mes enfants, si j'en ais, vont aussi être mort. J'ai dut voir cinq Capitaines mourir depuis que je travaille comme garde.

Et je dois dire que le vaisseau est bien équipé question couche.

Je glissai mon doigt sur les reliure, sans pouvoir me décidé. J'avais envie de rire, mais la bibliothèque n'avait pas ce genre de livre. Qui voudrait voir un esclave rire? Je m,approchai de la responsable .

-Vous n'avez pas un livre drôle?
-Vous savez très bien que non, chère. Vous connaissez mieux cette bibliothèque que moi.
-Ce n'est pas vrai...

Je m'assis, glissai ma queue sous la table et recouvrai mes bras de ma tête et de mes cheveux. Je voulais réfléchir.

Placé ainsi, personne n'aurait put douter que j'étais à moité squelettique. Un chance, je voulais la paix.

-Je peut m'asseoir ici?

Et, sans attendre la réponse, Anarion tira la chaise et s'assit. Il sortit le livre prophétique (voir plan d'évasion) et l'ouvrit à la page marqué d'un marque page.

Il relit le premier paragraphe en essayant de deviner la suite. Puis, découragé, il croisa les bras et s'accota la tête en soupirant.

Rien a faire, je ne trouverai jamais la réponse. Il faudrait que je trouve quelqu'un qui l'as déja lu et qui s'en rapelle un peu. Rien que pour m'orienter. Je vais aller demander a la bibliothècaire.

Il se leva et pris le livre avec lui.

-Heum... demanda t-il a la bibliotecaire, pourrais je savoir qui a pris le livre avant moi?

-Je peut m'asseoir ici?

Tiens, je ne reconnais pas la voix. Cela prit peu de temps qu'il alla voir la bibliothécaire. Je levai la tête, curieuse.
-Heum...pourrais je savoir qui a pris le livre avant moi?

Je vis le regard de la bibliothécaire se poser sur moi, puis dit à l'esclave qu'elle devrait vérifié, qu'elle ne s'en souvenait plus. Elle paniquait un peu pour rien, je n'allais pas lui arraché la tête non plus. Je dis, d'une voix normale, sans dévoilé mon amusement :

-Vous êtes certaine qu'il n'y a pas de nouveau livre?
-Oui. Vous avez déjà lut le dernier qui est arrivé. Vous devrez attendre le prochain arrêt.
-C'est énervant, aucune nouveauté...
-Vous devriez relire les autres livres.
-Je sais déjà tout ce qu'il y a dans cette bibliothèque. Bon sang, aucune nouveauté...

Je laissai tombé ma tête. Cela restait vrai, j'avais tellement lut les livres de cette bibliothèque que je pouvais dicté l'histoire sans problème. Par contre, je me résignais tout de même à les relire car il n'y avait rien d'autre.

-Je sais déjà tout ce qu'il y a dans cette bibliothèque. Bon sang, aucune nouveauté...

Anarion tourna la tête, interressé.

Si elle a vraiment lu tout les livres de cette bibliothèques, elle peut surement m'aider.

Il s'approcha d'elle et se rassit.

-Vous les avez vraiment tous lu, parce que si c'est le cas, j'aurais un problème a vous faire résoudre.

Il posa l'énorme volume sur la table un peu trop brusquement, et un nuage de poussière épais en sortit.

-C'est le livre du prophète Émira. Ici, a la page 356 B. La prophétie concernant un immense empire a été arraché. Il ne reste que la première strophe:
Par cinq fois l'empire tentera,
Par cinq fois il échoura.
La sixième il réussira,
les arreters, seul le vaisseau imprenable pourra.

L'homme qui joue 2 jeu,
L'homme métalique,
l'homme bê...

-Si je me souviens bien, il y a ici une longue liste de nom, et après il y a la fin. Vous avez une idée de la fin?

Je n'avais pas relevé la tête. Je devinais que la bibliothécaire était pétrifiée.

-Si tu veux vraiment que je te dicte le reste, tu devrais d'abord te présenté... Les esclaves, vraiment, aucun respect. On dirait que ça empire à chaque génération.

Je me redressai, me tenant tout d'un coup droite. Mon uniforme de garde bien visible, je déposai mon doigt squelettique sous la première strophe. Je donnai quelques coups et soupirai.

-Dommage que ce soit déchiré, le livre était si intéressant...Au fait, je m'appelle Kosshi, garde et pire cauchemar du Capitaine, des gardes et des esclaves. Tu as peut-être entendu parlé de moi.

Je poussai le livre, l'éloignant de ma vue.

-Si je me souviens bien, c'est une prophétie d'Émira à propos d'un empire très puissant. Le vaisseau concerné est, sans doute, celui-ci.

Je tournai les pages vers le début du livre. Je les tournais, une à une, sans regardé ce qu'il y avait dessus. Je m'arrêtai sur une page.

-Encore de ce Émira. Il prédisait même des choses sur d'autres planètes. Lis ça et tu m'en reparleras.Si les habitants de ma planète aurait reçut ceci avant, peut-être ne serais-je aps morte aujourd'hui.

Anarion lut rapidement les strophes et à la fin, ne dit rien, comprenant enfin ce qui arrivait a sa voisine d'en face.

-Désolé... dit-il simplement.

Et il eu soudain un flash back de son enfance, une rencontre avec Émira.

*Flash Back*

Un vieillard était entouré d'un groupe d'enfant et leurs montrait son livre. Il leurs expliquait:

-Voyez-vous, les dieux m'ont donnés le pouvoirs de voir l'avenir, et chaque prophétie, pour celui qui possède le pouvoir de lire entre les lignes, en révele une autre ou l'enjeu est beaucoup plus important. J'ai vu que, parmi vous, un aura le devoir de choisir, un jour, entre sauver l'univers ou sauver sa planète. Pour celui-la, qu'il sache qu'il aura besoin du volume originel pour lire entre les lignes. Mais que, s'il fait le mauvais choix, tout sera détruit. Tout, termina le vieillard en posant ses yeux sur un enfant en particulier.

*Fin du flash back*

-Le volume originel, souffla Anarion...

-Désolé...
-De quoi es-tu désolé? Ce n'est pas comme si cela me dérangeait tant que cela.
-Le volume originel.

Il ne m'avait pas du tout écouté. Tant pis! Je retournai à la page qu'il m'avait montré.

-Cesse de souffler comme ça, on pourrait penser que tu es fou.

Je soupirai. C'était la première fois que je voyais un esclave ne pas m'insulter de tous les noms, puis prendre ses jambes à son cou de peur de recevoir mes lames en plein figure. J'attaquais rarement, encore moins je tuais. S'il voulait mon aide, je lui donnerais volontiers, en échange simplement de son nom. Pourquoi je voulais le savoir? Parce que, aussi bizarre que ça peut paraitre, je ne suis pas aussi hautaine avec tous les esclaves. ceux qui étaient le moindrement respectueux, je pouvais parfois leur faire des faveurs ou amélioré leur qualité de vie.

-Tu veux encore mon aide ou tu va parlé tout seul? Et je ne sais toujours pas ton nom.

Anarion reprit ses esprit:

-Hein heu.. oui... je m'apelle Anarion, esclave. finit-il, malheureu.

mais plus pour très longtemps.

-Bien sur que je veux encore de ton aide.

finit-il en lui souriant.

Je vais devoir aller récuperer le livre originel si je veux comprendre quelque chose.

-Hein heu.. oui... je m'apelle Anarion, esclave.
-Bah, je savais déjà que tu étais esclave! Ta vie doit être bien plus vivante que la mienne, avec l'espoir constant de pouvoir fuir.
-Bien sur que je veux encore de ton aide.
-Bon, puisque j'ai enfin ton nom, je vais me mettre au travail.
Par cinq fois l'empire tentera,
Par cinq fois il échoura.
La sixième il réussira,
les arreters, seul le vaisseau imprenable pourra.

L'homme qui joue 2 jeu,
L'homme métallique,
L'homme bête
Et l'homme au grand coeur

La femme sans vie
L'aveugle voyante
Celle tête d'espoir
Et celle qui voit l'âme obscur

Les innoncentes
Le joueur et le différent
Leur différence, ils devront oublier
Leur peau devront sauvé.

Le joueur...Bon sang, c'était Shiki, pas de doute...SHIKI! Je me levai d'un bond, me rappelant soudainement mon nouveau travail.

-Bon sang! Il va me tuer!...C'est vrai, il est parti énervé ce crétin...

Je soupirai et m'assit, le sourire au lèvre. Il avait beau être plus vieux que moi, il était bien plus immature. Je regardai la bibliothécaire. Elle avait fait le saut quand j'avais crut avoir oubliée Shiki et elle tenait son coeur, comme s,il allait quitté sa poitrine.

-C'est tout ce dont je me souviens.